L’artisanat et les professions libérales sont doucement passés d’un modèle de reconnaissance basé sur la qualification à celui de l’expertise et de la compétence.
C’est dans cette optique que l’Institut français de podologie équine (IFPE) a su développer un apprentissage innovant, fusionnant les cours théoriques et pratiques dans un même moment de formation.
Cette méthode composite (librement inspirée des pédagogies actives et coopératives) permet à l’étudiant d’obtenir la pleine compréhension des concepts qui lui sont démontrés.
Ainsi donc, au sein de l’IFPE, la prise de note imposée et le « par-cœur » sont considérés comme inutiles et néfastes. La seule partie à écrire pouvant (par exemple) uniquement relever d’un exercice particulier et nécessaire à la conduite du cours.
Le cursus d’apprentissage est divisé en plusieurs modules, subdivisé en chapitres qui sont accompagnés d’exercices théoriques et pratiques. L’exercice final d’un module et la validation de l’acquis permet de progresser au sein du cursus.
Suivi cavalerie :
Journée spécifique :
La recherche scientifique qu’elle soit fondamentale (biologie, physiologie), appliquée (médecine vétérinaire) ou éthologique a pour but in fine d’améliorer la condition des chevaux et d’enrichir le savoir global permettant de comprendre les bases des phénomènes et faits observables.
L’IFPE s’inscrit complètement dans cette optique et a comme objectif premier d’améliorer la compréhension de l’appareil locomoteur, ainsi que de faire évoluer les moyens de prévention et de soins de celui-ci.
Les élèves du Module d’approfondissement professionnel (MAP) devront ainsi accomplir la rédaction d’un mémoire d’étude pour exposer leurs opinions sur un sujet donné en s’appuyant sur une série de faits afin d’arriver à une recommandation ou une conclusion. Le mémoire d’étude se veut habituellement court et incisif.
Les élèves suivant le cursus de certification PHYSIOTRIM® (CCP) devront soutenir un mémoire de recherche devant un jury composé de professionnels afin d’obtenir leurs certifications. Le travail demandé est un exposé collaboratif d’une recherche scientifique qu’ils auront menés pendant leurs temps d’étude au sein de l’IFPE.
Si l’étude du vivant était présente dès le début du fait de ma formation supérieure et universitaire, ce fût ma reconversion vers l’artisanat qui finit par m’offrir l’aspect manuel et la technicité qui me manquaient.
Lors de mes études en maréchalerie, j’ai été très vite confronté au manque de cohérence et de références de ce qui m’était enseigné. Diplôme en poche, j’ai voulu compléter et parfaire cet enseignement en étudiant les programmes complets de différentes écoles de maréchalerie française.
Après étude des cours de quatre centre de formation reconnus, j’ai été forcé d’aller chercher dans le monde anglo-saxon des techniques et connaissances à jour et donc en adéquation avec la médecine vétérinaire et la recherche en sciences équines.
Cette tâche de fond qui m’occupe depuis une dizaine d’années est la première fondation de cet institut.
Permettre aux jeunes maréchaux d’obtenir de solides compétences scientifiques et techniques qui leur permettront d’être efficaces et créatifs, tout en possédant les qualités nécessaires pour entreprendre, partager et communiquer.
En France, la formation en maréchalerie n’est hélas pas uniformisée (ni à jour) tandis qu’en podologie équine, elle n’existe tout simplement pas. Dix années ont été nécessaire avant de pouvoir observer et comprendre l’ensemble des facettes du cheval et de son appareil locomoteur.
Dès lors j’ai décidé de synthétiser et d’agencer ces connaissances afin qu’elles puissent définir un socle de référence nécessaire à la reconnaissance de la podologie équine comme une branche évolutive et distincte du métier traditionnel de maréchal-ferrant (Titre RCNP de Niveau III).
A la lecture de ce site, vous comprendrez que même si l’Institut de podologie équine est une jeune école, elle est résolument moderne et ouverte à toutes les professions de la filière équine.
La présence à nos côtés de vétérinaires expérimentés et d’experts reconnus dans leurs domaines sont autant d’éléments qui garantissent un enseignement technique, scientifique et médical d’un niveau supérieur.
Voila donc l’IFPE, solidement ancrée, à la fois comme centre de formation professionnelle où plongent ses racines entrepreneuriales, mais aussi comme un acteur de la recherche scientifique en podologie équine. Une école ambitieuse, ouverte à tous les mondes, respectueuse du choix de ses élèves, et consciente de ses responsabilités.
L’enseignement des modules de podologie équine et maréchalerie sont sous la supervision du directeur de formation.
En dehors des visites en cliniques vétérinaires, un module entier de physiopathologie sera sous la direction d’un docteur et enseignement en médecine vétérinaire.
Les objectifs sont de permettre aux étudiants d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires au travail de concert avec la médecine vétérinaire.
La bonne compréhension de la bio-mécanique générale fait partie des prérequis à la juste observation du cheval en mouvement.
Partant de ce constat, un stage avec dissections et expérimentations mécaniques (manipulation, presse hydraulique) sera mené conjointement avec un formateur maréchal-ferrant reconnu.
La conclusion de ces deux jours se fera en carrière par la démonstration du protocole d’observation dynamique du cheval (allures, compensations, anomalies).
Essentiel dans la prévention et le maintien de la performance équestre. Les thérapies manuelles sont aussi indispensables dans la réhabilitation des troubles locomoteurs.
Deux professionnels viendront donc exposer leurs métiers (en théorie et pratique) ainsi que leurs approches complémentaires de la podologie équine.
Au programme : observations des compensations posturales ; évaluation de l’équilibre locomoteur ; troubles en corrélation avec les pieds.
Le premier stage de l’année sera bien évidemment centré sur l’hippologie et l’éthologie équine.
Animé par une chercheuse et écrivaine, cette journée sera tournée dans le but d’optimiser la relation homme-cheval et ainsi de faciliter les prestations de services (soins, parages, etc.).
En fin d’année, la question des conditions de vie et de l’alimentation fera l’objet d’un second stage avec une biologiste spécialisée en nutrition équine (formation du Dr Kellon).